Le 1er avril, pour le traditionnel poisson, nous avons publié un article annonçant que les épreuves de judo des JO allaient se dérouler au sein de la cathédrale de Rouen. Tous ceux qui se sont donnés la peine de lire l’article, ont bien compris qu’il s’agissait d’une sorte de clin d’œil lié à notre action contre le démantèlement du Muséum d’Histoire Naturelle de Rouen.
Or, quelques personnes ont trouvé ce poisson d’un goût douteux, parce qu’il s’agissait d’organiser une manifestation dans un lieu de culte.
Nous présentons donc nos excuses à celles et ceux que nous avons pu heurter, mais compte tenu de tout ce que nous tentons de faire pour la défense du patrimoine religieux, vous êtes nombreux à vous être amusés de cette « blague », sans en prendre ombrage.
Pour les autres, il nous a semblé important de leur présenter notre vision du mauvais goût, à savoir, l’immonde cube de béton qui trône désormais en lieu et place de "notre" Chapelle Saint-Joseph à Lille.
Inutile de développer, les images parlent d’elles même. Voici donc l’œuvre de l’Université Catholique de Lille, avec la bénédiction de Roselyne Bachelot qui ne l’a pas trouvé suffisamment « remarquable » pour la sauver.
Avant
Après
Trois ans après sa démolition, nous attendons notre convocation pour plaider à nouveau sa cause, même « post mortem ». Nous avons perdu deux recours avant sa démolition, perdu en cassation pendant sa démolition, mais lors du recours au fond en juin dernier, le Tribunal Administratif de Lille après une plaidoirie historique de notre avocat Maître Théodore Catry, a enfin reconnu qu’un de nos deux arguments était recevable. Donc, nous avons fait appel, et nous attendons notre convocation. Nous finirons sans doute une fois encore en cassation, mais peu importe, nous avions dit que nous irions jusqu’au bout pour faire entendre la voix du patrimoine que l’on détruit sans vergogne, pour laisser place à des bâtiments sans âme.
Pour ceux qui argumenteraient encore en disant que la Chapelle Saint-Joseph n’avait aucun intérêt, nous leur conseillons la lecture de cette tribune, accessible en cliquant sur ce lien :